L’empreinte carbone du Belge se situe entre 10 et 15 tonnes de CO2 par an. Une moyenne supérieure à celle de 1990.
L’empreinte carbone de la Belgique, concept qui mesure l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre générées par les biens et services consommés en Belgique, que ces émissions aient été émises ou non dans notre pays, a augmenté par rapport à son niveau de 1990. Si l’on tient compte de l’augmentation de la population belge, l’empreinte carbone par habitant dans notre pays se situait en 2023 plus ou moins au même niveau qu’une trentaine d’années auparavant, révèle le «Baromètre de la transition» publié par le Service changement climatique du SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement.
Le «Baromètre de la transition» en est cette année à sa deuxième édition mais c’est la première fois que l’outil intègre un chapitre sur l’empreinte carbone. Celle-ci est particulièrement ardue à calculer mais sur base de différentes études belges et internationales disponibles, l’on estime qu’elle se situerait probablement entre 10 et 15 tonnes de CO2 par habitant et par an.
L’empreinte carbone par habitant de la Belgique a connu une période d’augmentation plus ou moins importante entre 1990 et 2008, suivie par une période de diminution depuis 2008. La plus grosse partie de l’empreinte carbone est attribuable à la consommation des ménages via la mobilité, l’achat de biens de consommation, le logement ou l’alimentation.
Le baromètre du Service changement climatique identifie une série de leviers pour réduire l’empreinte carbone des Belges. Il s’agit notamment de réduire la consommation de biens et services les plus émetteurs lorsque c’est possible, par exemple via l’augmentation de la durée de vie, la réparation, la réutilisation ou le partage de biens existants, etc.
Une autre piste est de réduire le contenu carbone des biens et services consommés, par exemple via l’utilisation de matériaux recyclés ou de matériaux biosourcés ou neutres en carbone.
















