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Le CD&V se considère – avec son « parti frère » Les Engagés – comme la meilleure alternative à un gouvernement Vivaldi II (le CD&V est membre de la Vivaldi) ou au « chaos organisé », a indiqué son président Sammy Mahdi à l’occasion de la réception du Nouvel An du parti à Bruxelles. Selon lui, un centre fort est nécessaire et son parti est « la meilleure garantie pour une vie décente dans un pays décent ».
Dans les sondages, le CD&V semble opérer une légère remontée, ce qui incite le président des chrétiens-démocrates flamands à estimer que son parti deviendra « la surprise des élections » du 9 juin.
Décence et respect sont les maîtres mots de Sammy Mahdi. Le terme « décent » (« deftig » en néerlandais) a ainsi été prononcé une trentaine de fois dans son discours, allant d’une politique de sécurité « décente » à des soins « décents » en passant par un revenu « décent ». Sammy Mahdi a aussi appelé à des « politiciens décents » : « des politiciens qui font simplement leur travail. Sans punchlines ni ‘air guitar’ (une activité qui consiste à mimer le geste sans avoir réellement l’instrument en main, NDLR). Sans jeux ni stratégie. Sans vouloir détruire tout le monde. Les gens sont fatigués de ce discours politique rance. La politique peut parfois être dure en termes de contenu, mais quel est le but de jouer l’homme plutôt que le ballon? », s’est-il interrogé.
Selon Sammy Mahdi, le CD&V est aussi « la seule alternative aux extrêmes ». Le président du CD&V a réitéré son exclusive à l’encontre du Vlaams Belang et ne veut pas s’engager dans un scénario conduisant à la division du pays.
Le CD&V souhaite également offrir une seconde chance à la réforme fiscale avortée du ministre des Finances Vincent Van Peteghem, sur laquelle le gouvernement Vivaldi n’est pas parvenu à se mettre d’accord. « Chez nous, la réforme fiscale de Vincent sera incluse dans le prochain accord de coalition, sinon nous n’y participerons pas », a averti Sammy Mahdi.
