Un comité de pilotage a réuni les représentants des organisations syndicales représentatives et de la direction de la SNCB. « Il n’y a pas encore suffisamment d’éléments pour lever le préavis de grève », précise le président national de la CGSP Cheminots, Pierre Lejeune.
Je dirais qu’hier la direction était sourde, aujourd’hui qu’elle nous entend mais qu’elle ne semble pas nous écouter », résume M. Lejeune.
Selon la communication de HR Rail, « les directions ont formulé un certain nombre de propositions concrètes allant dans le sens des organisations syndicales ».
« Mais nous attendons des précisions. Nous attendons des détails. Cela reste vague, notamment en ce qui concerne la hausse de la productivité sans que cela ne se fasse sur le dos du personnel », ajoute le président national de la CGSP Cheminots.
La SNCB doit désormais retravailler son texte et le transmettre au plus tard lundi aux syndicats. « Nous nous reverrons le 14 novembre pour revoir ensemble le texte et le 22 novembre, nous en discuterons avec les instances syndicales », précise M. Lejeune, pour qui le comité de pilotage du jour constitue « un pas franchi pour rétablir le dialogue social », mais avec « encore du chemin à parcourir ».
La CGSP Cheminots, la CSC Transcom et le SLFP Cheminots mènent une grève de 48 heures de ce mardi 22h00 à ce jeudi même heure pour dénoncer un manque de respect de la concertation sociale dans le cadre de réorganisations internes, concernant notamment la productivité et l’emploi statutaire. Une autre grève est prévue du 5 au 7 décembre aux mêmes heures.