Près d’un mois après le début de la mobilisation, les principaux syndicats agricoles du sud du pays manifesteront à nouveau à Bruxelles, le 26 février.
Les principales fédérations agricoles du sud du pays se mobiliseront une nouvelle fois à Bruxelles le 26 février prochain, en marge d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture. Elles se réuniront dès 11h00 sur le rond-point Schuman, pour exprimer leur mécontentement face aux récentes décisions de la Commission européenne, prises en réaction à leurs actions de protestation de début février.
La Fugea, à l’initiative de cette nouvelle action, avait déjà annoncé la manifestation la semaine dernière. La Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA) et la Coordination européenne Via Campesina (ECVC) ont également confirmé leur participation ce mardi. Aucune précision n’est encore connue concernant le nombre de manifestants attendus, mais « des tracteurs seront présents », selon la FWA. Le Boerenforum et le MAP viendront quant à eux représenter les agriculteurs du nord du pays.
Les fédérations plaident notamment pour la sortie des accords de libre-échange, l’arrêt des négociations pour l’accord UE-Mercosur, ou encore la garantie d’une Politique agricole commune (PAC) forte pour soutenir les pratiques agro-écologiques.
« En réponse aux dernières mobilisations paysannes, la Commission a décidé de mettre un terme aux mesures et à la législation visant à protéger l’environnement et la biodiversité », déplore par ailleurs l’ECVC dans un communiqué. « Une fois de plus, les décideurs politiques de l’UE n’ont pas écouté la voix de la majorité des paysans, préférant présenter des propositions conçues pour apaiser les intérêts de l’agro-industrie. »
Ces dernières semaines, les agriculteurs ont multiplié les actions à travers la Belgique, mais aussi l’Europe, pour exprimer leur mécontentement. Plus d’un millier de tracteurs avaient notamment paralysé la capitale belge lors d’une importante manifestation devant les institutions européennes le 1er février dernier. Plusieurs centres de distribution de chaînes de supermarchés ont également été bloqués, entraînant des difficultés d’approvisionnement dans les magasins.